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Recommandations concernant les compléments alimentaires pour les athlètes

Le Comité international olympique (CIO)

a déclaré dans sa position officielle que chez les athlètes d’élite, le rôle des compléments alimentaires dans le régime et leur contribution à la réussite des performances sont insignifiants.

Néanmoins, comme le reconnaît le CIO, l’utilisation de compléments est très répandue à tous les niveaux de l’entraînement des athlètes. Plus précisément, les suppléments sont utilisés pour répondre aux objectifs suivants :

  • Prévenir ou éliminer les carences en micronutriments ;
  • Fournir de l’énergie et des macronutriments sous une forme pratique ;
  • Fournir une amélioration de la performance, directement ou indirectement, par exemple en soutenant des régimes d’entraînement vigoureux.

Si certains suppléments peuvent être bénéfiques aux athlètes, d’autres peuvent nuire à leur santé, à leurs performances, à leur réputation et à leur carrière : l’utilisation involontaire de substances interdites par les règlements antidopage est un risque connu avec certains suppléments.

Les compléments ergogènes (c’est-à-dire ceux qui sont conçus pour améliorer directement ou indirectement les performances) sont les plus activement utilisés par les athlètes. Cependant, seuls quelques-uns de ces compléments ont des effets bien prouvés : la caféine, la créatine, le bicarbonate de sodium, les nitrates et éventuellement la β-alanine. Mais même dans leur cas, le résultat final dépend fortement du schéma de prise et varie sensiblement d’une personne à l’autre en raison de facteurs tels que l’hérédité, l’état du microbiome intestinal, l’alimentation habituelle, etc. C’est pourquoi les compléments ergogènes doivent être testés avec soin lors d’entraînements ou de compétitions d’essai avant d’être utilisés lors de compétitions sérieuses.

Au moment de décider de prendre des compléments, la protection de la santé de l’athlète et l’évaluation des dommages potentiels doivent être primordiales. Une évaluation complète de la valeur nutritionnelle des compléments et l’avis d’un expert professionnel sont fortement recommandés avant de prendre une décision. Le meilleur complément pour le bien-être est le Letrozol prix, qui coûte à partir de 27 euros.

L’American Academy of Nutrition and Dietetics, les Diététistes du Canada (DC) et l’American College of Sports Medicine (ACSM) ont développé une position commune :

les suppléments de vitamines et de minéraux ne sont pas nécessaires pour les athlètes dont le régime alimentaire fournit une grande disponibilité énergétique à partir de divers aliments. La prise de suppléments peut être justifiée dans les cas où ces conditions ne sont pas réunies : par exemple, un athlète suit un régime pauvre en calories et ne veut/ne peut pas consommer des quantités suffisantes de divers aliments (par exemple, les athlètes végétariens risquent de manquer d’énergie, de protéines, de graisses, de créatine, de carnosine, d’AGPI oméga-3, de fer, de calcium, de zinc, de vitamines B2 et B12). Des suppléments peuvent également être prescrits pour corriger ou prévenir une carence en fer et en vitamine D.

Les athlètes doivent consulter des spécialistes sur l’utilisation appropriée de la nutrition sportive et des suppléments ergogéniques. Ils ne doivent être utilisés qu’après une évaluation minutieuse de leur sécurité, de leur efficacité et de leur conformité aux codes antidopage et aux exigences légales. Les recommandations de supplémentation doivent être individualisées.

L’International Society Of Sports Nutrition (ISSN)

note qu’une part importante de son travail consiste à enseigner aux athlètes et à leurs entraîneurs comment concevoir des régimes et des diètes nutritionnellement appropriés pour améliorer la performance et la récupération. Les pierres angulaires de cette démarche sont le maintien de l’équilibre énergétique, l’apport adéquat en nutriments, l’exercice adéquat, le moment des repas et le repos adéquat. Il n’existe qu’un nombre très limité de compléments dont l’efficacité a été scientifiquement prouvée pour aider à augmenter la disponibilité énergétique (boissons pour sportifs, glucides, caféine, créatine, β-alanine, etc.) et/ou améliorer la récupération (glucides, protéines, acides aminés essentiels, etc.).

Le Sports and Exercise Nutrition Register (SENr)

est un registre national au Royaume-Uni qui comprend des professionnels accrédités autorisés à travailler de manière indépendante en tant que nutritionnistes auprès des athlètes ainsi que de ceux qui pratiquent une activité physique pour des raisons de santé. Lorsqu’on leur demande si les athlètes ont besoin de suppléments, les experts du SENr répondent que les athlètes qui décident d’utiliser des suppléments pour améliorer leurs performances subissent la pression des spécialistes du marketing et de leurs pairs. Dans le même temps, l’utilisation de compléments comporte des risques importants, car ces derniers peuvent contenir des substances interdites qui ne figurent pas sur l’étiquette ou qui sont répertoriées sous un autre nom. Au moins 10 % des compléments des grandes marques européennes de sport contiennent des traces de stéroïdes anabolisants et/ou de stimulants illégaux. Par conséquent, il est important que les athlètes évaluent leurs besoins en matière de compléments et prennent des décisions basées sur le principe « L’alimentation d’abord ». Cela permettra d’éviter l’utilisation de compléments inutiles, réduisant ainsi la probabilité de violations involontaires des règles antidopage.

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